Tout en se basant sur l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un vaccin est une préparation biologique qui entraîne le système immunitaire à créer des anticorps pour des maladies infectieuses. Plus d’informations ici.

Les vaccins entraînent le corps à se défendre lui-même contre des micro-organismes tout comme les virus ou les bactéries. Ainsi, lorsqu’un virus tente d’attaquer, notre système immunitaire possède déjà les pré requis pour le combattre. Plus d’informations ici.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, les vaccins protègent contre de nombreuses maladies, notamment : Diphtérie Coqueluche Varicelle Tétanos Cancer du cerveau Pneumonie Polio Grippe Hépatite B Covid-19

Les scientifiques ont développé différentes manières de concevoir des vaccins efficaces en injectant des antigènes sans causer une maladie. Voici quelques exemples : Vaccins vivants atténués (ex. rougeole, varicelle, rotavirus) Vaccins inactivés (ex. poliomyélite, hépatite A, rage) Vaccins sous-unitaires/conjugués (ex.grippe, coqueluche, virus du papillome humain) Vaccins conjugués (ex. haemophilus, influenza type B) Vaccins à ADN (ex. les vaccins à ADN contre l’herpès sont présentement en période d’essai sur l’homme) Vaccins à vecteurs recombinants (ex. VIH, rage) Vaccins à ARN (ex. grippe, cytomégalovirus, VIH-1, rage, virus zika, sont tous au stade expérimental) Regardez cette publication pour plus d’informations sur les différents types de vaccins.

Les deux types principaux de vaccins sont inactivés et vivent de manière atténués : Les vaccins inactivés sont faits de versions inactivées de pathogènes ou seulement d’une séquence spécifique produisant un pic de protéines. Ceux-ci ne peuvent causer de maladie puisque le pathogène est inapte à se reproduire. Les vaccins vivants atténués incluent des pathogènes dans leur plus faible forme, signifiant que le pathogène pourrait potentiellement se reproduire et infecter d’autres cellules. Cependant, les symptômes seront réduits en comparaison avec les symptômes originaux de la maladie. Ces vaccins sont ingénieusement conçus dans l’optique de minimiser les risques et d’y assurer une sécurité. Pour plus d’informations sur les différents types de vaccins, jetez un coup d'œil à cette publication!

Oui, Les vaccins sont très sécuritaires. C’est parce qu’ils doivent passer par plusieurs étapes rigoureuses à travers moult phases d’essai avant d’être approuvés pour l’utilisation générale. De plus, les effets secondaires sont souvent mineurs et temporaires. En outre, il existe une très faible probabilité à ce que certaines personnes éprouvent des effets contraires. Dans ce cas-ci, ces patients sont directement surveillés et vont améliorer le vaccin. Pour davantage d’informations, regardez notre vidéo (en anglais) sur le processus de création des vaccins.

Non, les vaccins ne peuvent pas causer de l’autisme. Ce mythe a débuté avec le gastro-entérologue Andrew Wakefield qui a publié un possible lien entre le vaccin et une maladie intestinale en 1998. Il y a également une théorie, connue sous le nom de la théorie de l’excès d'opioïdes, créant un lien possible entre une maladie intestinale et les maladies neuro-psychiatriques, et plus en particulier l’autisme. Une recherche liant le vaccin ROR (rougeole, oreillons et rubéole) et l’autisme a attiré beaucoup d’attention et, ainsi, le tout a été étudié en profondeur depuis. Non seulement, aucun lien n’a été trouvé entre les vaccins et l’autisme mais, en 2004, il a été révélé que la recherche de Wakefield présentait des violations ethniques, de la fraude et de graves erreurs. En effet, en 2010, la recherche a été retiré des journaux et Wakefield fût banni de pratiquer la médecine en Angleterre. En bref, les vaccins ne causent pas l’autisme, au contraire, ils préviennent de graves maladies. Plus d’informations sur ce sujet ici.

Il existe plusieurs études ayant investigué sur la relation entre la vaccination et les allergies, incluant l’asthme. Par exemple, entre 1991 et 1997, aux États-Unis, un groupe de scientifiques ont étudié un large groupe de jeunes ayant de l’asthme et ont trouvé que le risque d’avoir de l’asthme n’est pas plus élevé chez les jeunes ayant reçu le traitement ou non. En Australie, un autre groupe d’investigateurs s'est penché sur les associations entre la réception des vaccins et l’asthme, l’eczéma, les allergies alimentaires ou les rhinites allergiques. Ils n’ont trouvé aucune corrélation entre la réception des vaccins chez les enfants et dans aucune autre condition. En conclusion, il existe plusieurs évidences prouvant que les vaccins ne sont pas reliés à des allergies, incluant l’asthme. Vous pouvez lire plus d’informations sur les différentes études sur ce sujet ici.

Les puces électroniques sont trop grosses pour passer au travers d’une seringue et à l’intérieur d’une cellule. Vous pouvez lire cette publication pour plus d’informations à propos de ce mythe. Les ingrédients du vaccin peuvent inclure : Antigènes (substance qui induit une réponse immunitaire) Adjuvants (substances qui améliorent la réponse immunitaire) Antibiotiques (inhibe la croissance de la bactérie) Conservateurs et stabilisants (conserve le vaccin jusqu’à utilisation) Pour une liste complète des ingrédients dans les vaccins COVID-19 mARN, regardez cette publication.

Jeffrey Almond, un scientifique très connu à l’Université d’Oxford, possédant déjà à son inventaire diverses publications sur les vaccins et l’immunité, mentionne que “injecter l’ARN dans une personne ne change en rien l’ADN de la cellule humaine”. Plus d’informations sur ce sujet ici. L’ARN n’est pas capable de s’insérer à l’intérieur du noyau des cellules et n’est pas assez stable pour faire face aux procédures biochimiques. Ainsi, il sera détruit dès que la dernière protéine sera produite. Vous pouvez en lire davantage sur les différences entre l’ADN et l’ARN ici.

Même si le processus de création d’un vaccin implique d’utiliser des cellules humaines, celles-ci ne pourraient être en mesure de créer un corps humain par elles-mêmes (qui est formé par plusieurs types de cellules). De surcroît, ce matériel cellulaire est retiré pour purifier le vaccin et n’est pas injecté dans le corps. Pour une liste complète des ingrédients dans les vaccins COVID-19 mARN, regardez cette publication.

Les gens se faisant vaccinés auront des symptômes réduits ou inexistants. Un exemple bien connu est la rougeole, une maladie extrêmement contagieuse pouvant mener à des infections de l’oreille ou des poumons et même à une inflammation du cerveau. 1 enfant atteint sur 1000 pourrait développer une inflammation cérébrale, pouvant se terminer en dommage permanent. 1 enfant atteint sur 3000 pourrait en mourir. Ce sont des statistiques effrayantes. En fait, l’efficacité d’une simple dose donnée aux nouveau-nés de 12 à 15 mois varie entre 85/95%. Avec une deuxième dose, l’efficacité est presque de 100% (plus d’informations ici).

Ne pas se vacciner signifie que vous aurez un risque plus élevé d’attraper et d’avoir des symptômes de la maladie en question. Ces symptômes peuvent durer pendant des jours ou même des semaines et peuvent parfois mener à de sérieuses complications ou pire encore à un décès s’ils ne sont pas traités à temps. De plus, deux n’étant pas vaccinés peuvent propager la maladie et la transmission peut devenir exponentielle si les autres personnes de la communauté ne sont également pas vaccinées.

Le Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a retracé 1-2 cas de GBS par million résultant du vaccin contre la grippe. Cependant, le CDC (ici) stipule aussi que “il est plus probable à ce qu’une personne aille le GBS après avoir une grippe qu’après une vaccination”. De plus, il est important de se souvenir qu’une maladie sévère et la mort sont associées à la grippe et les vaccins sont la meilleure manière de la prévenir. Récemment, le syndrôme de Guillain-Barré obtient un meilleur résultat lorsque le traitement débute le plus rapidement possible. En revanche, il est important de demander des avis médicaux si vous sentez de rapides picotements, une faiblesse, ou un souffle court au repos.

“Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) et l’Administration des aliments et des médicaments (AAM) ont le devoir de s’assurer que tous les vaccins sont les plus sécuritaires possible. Une fois que les vaccins sont autorisés aux États-Unis, ils sont constamment surveillés à travers plusieurs systèmes et programmes de sécurité.” (CDC, 2021) En outre, dans chaque pays, il existe différentes organisations et agences en charge de faire des tâches similaires en terme de supervision de vaccin. Par exemple Santé Canada, Agence des médecines européennes, Commission fédérale pour la protection des risques sanitaires (COFEPRIS) au Mexique et bien d’autres. Ces organisations travaillent fort pour conserver une haute qualité de recherche de la sécurité des vaccins et sont toujours en train d’identifier des effets indésirables du vaccin par la surveillance de la santé publique.

Lorsqu’une personne se fait vacciner, le vaccin induit l’immunité en provoquant le système immunitaire du receveur à réagir contre les antigènes contenus. Les réactions locales et systémiques tout comme la faiblesse, les courbatures ou la fièvre peuvent arriver comme partie d’une réponse immunitaire. Le système immunitaire utilise toute l’énergie du corps en rendant le corps très faible. En effet, les muscles font habituellement mal puisqu’ils ne possèdent pas suffisamment d’énergie stockée pour bouger. De plus, le corps augmente sa température parce que les virus et les bactéries sont très instables et très susceptibles aux changements minimes dans la température. En ayant de la fièvre, le corps se crée un environnement où le pathogène n’est pas apte à survivre, mais sans causer un effet à long terme pour lui-même. Il y a également des effets secondaires assez sévères qui peuvent survenir peu de temps après la vaccination. Par exemple, il est important d’attendre 10-15 minutes après avoir reçu un vaccin au cas où une réaction allergique surviendrait. Un vaccin réussi garde de mineures réaction au minimum tout en produisant au mieux de sa capacité une réponse immunitaire.

À côté de l’influenza, d’autres virus peuvent causer des symptômes similaires à la grippe. Le vaccin de la grippe protège contre quelques virus de l’influenza, mais pas contre d’autres virus respiratoires syncytial (VRS) ou le rhinovirus - causant des symptômes de la grippe.

Cette caractéristique dépend du vaccin. Il y a des vaccins (comme la dose pour le grippe) qui ont besoin d’être renouvelés chaque année qui suit les changements des nouveaux variants alors que les anciens ne garantissent pas une immunité robuste. D’un autre côté, par exemple, le vaccin ROR (rougeole, oreillons et rubéole) est considéré comme à vie. L’efficacité de chaque vaccin dépend de la force de l’immunité et si le virus crée de nouveaux variants. Ils varient entre les vaccins et le monde. Il est important de suivre les recommandations de votre docteur, ils peuvent vous conseiller selon votre état de santé. Par exemple, les personnes immunodéprimées peuvent avoir besoin de plusieurs doses en raison de la faiblesse de leur système immunitaire.

L’éradication est l’arrêt du maladie mondiale, alors que l’élimination est l’arrêt d’une transmission dans une région spécifique. Présentement, la variole est la seule déclarée comme maladie éradiquée depuis mai 1980. Plus d’informations sur ce fait ici.

Lorsqu’un vaccin est créé, les chercheurs investiguent sur comment obtenir une meilleure immunité. Dans certains cas, seulement une dose est nécessaire (ex. le vaccin COVID-19 Johnson & Johnson et le vaccin de la variole) tandis que d’autres en nécessitent au moins deux (ex. les vaccins COVID-19 Pfizer et Moderna et le vaccin ROR (rougeole, oreillons et rubéole). Le nombre de doses n’a rien à voir avec l’efficacité du vaccin.